Les standards

Elle se danse sur une musique deux fois plus lente que la valse viennoise.

En dancing, elle est connue sous le nom de boston.

Cette danse obtint un grand succès à partir de la fin du siècle dernier.

Ce qui était nouveau, c’est qu’on « surfait » sur le plancher, telle une vague sur l’océan.

Son  apprentissage est facilité en raison de son unité rythmique, mais en haut niveau elle atteint la difficulté des autres danses standards.

Ces figures possibles sont nombreuses. Sways et élévations sont beaucoup plus marqués qu’en valse viennoise.

Le tango est connu en Argentine depuis le XVIIème siècle.
A l’origine, danse des mauvais garçons et des prostituées, il est sorti des bas quartiers pour conquérir de manière étonnante les plus beaux salons d’ Europe.
Le véritable tango argentin est sévère, ardent, concentré, puissamment sobre.
Les danseurs sont animés par une passion rythmique intérieure qui charge d’expression leurs moindres gestes.
Le tango de danse sportive à emprunté le caractère strict du tango argentin mais l’a développé dans une chorégraphie beaucoup plus ample.
Les mouvements de tête évaluent la violence des origines du tango.Le tango se danse sur une musique à 3 mesures, soit 66 temps par minute, ce qui exprime bien souvent de manière exacerbée la domination, la passion,la séduction ou encore la douleur, la misère et le mal de vivre.

Certains situent son origine en Provence, d’autres disent qu’elle nous vient d’Italie.
La valse prit sa forme actuelle en France à la fin du XVII ème siècle.
La valse apportait deux innovations à la danse moderne ; d’une part danseurs et danseuses se rapprochaient, d’autre part les couples dansaient indépendamment les uns des autres, contrairement aux danses de l’époque qui étaient de petits ballets (quadrille, menuet…).
L’essor considérable de la valse est dû à un compositeur autrichien, Johan Strauss fils qui lui, avec son orchestre, visita les principales villes d’Europe.
Ce fut le couronnement de la valse de style dite Viennoise.

Le fox-trot a été apporté en France par les soldats américains pendant la première guerre mondiale.
Cette danse est née parmi la population noire de New York, influencée par les gospels, le One-step et le Rag.
Reprise par la population blanche, elle se transforme et évolue au fil des années.
La disparité des temps jouée par les orchestres donna en définitif naissance à deux danses : le slow-fox et le quick-step.Malgré une musique assez lente (30 mesures, soit 120 temps par minute) le slow-fox est certainement une des danses les plus difficiles à pratiquer. Il demande une allure toujours mouvante, très fluide, sans temps d’arrêt.

Issu du fox-trot, le quick-step ne se voit guère que dans les compétitions ou les soirées spécialisées compte-tenu des déplacements énormes qu’il demande.
C’est une danse petillante, voire sautillante qui ravit tous les publics qui la découvrent ou la connaissent